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Lumière - moteur - action...

Dans le cadre de l’anglais européen et du projet Erasmus+, une poignée de lycéens motivés et investis par les Arts Plastiques ont pu participer à la production et à la réalisation d’un film d’animation. Ils ont réfléchi à un futur désirable, écologique et solidaire. Pour ce faire, ils ont été accompagnés par un intervenant extérieur issu d’une structure culturelle de grande renommée puisqu’il s’agit de L’ÉQUIPÉE.

L’ÉQUIPÉE est l'acteur pédagogique et culturel de référence dans le domaine du cinéma d’animation du site de la Cartoucherie à Bourg-lès-Valence, elle joue le rôle d’une passerelle entre public scolaire et professionnel.

C’est donc sur les dernières semaines de juin que les élèves et l’intervenant ont pu travailler et collaborer ensemble. La mission de cette personne a été de faire découvrir le cinéma d’animation, ses secrets de fabrication, sa pratique et ses techniques dans un esprit pédagogique, formateur et ludique. Nos élèves ont ainsi pu acquérir de nouvelles et nombreuses compétences, car pour produire un film d’animation, il faut procéder par étape :

  • d’abord, écrire le scénario ou le script
  • ensuite, dessiner le story-board en choisissant les cadrages afin d’avoir un aperçu du film ailleurs que dans sa tête
  • choisir une technique d’animation (sable, pâte à modeler, stop motion), en l’occurrence le choix s’est porté sur le papier
  • se familiariser avec une caméra, une tablette numérique, un trépied, l’ordinateur et le logiciel
  • puis, mettre en place un mini-studio d’animation en réunissant tout le matériel sur un plateau de tournage où seront filmés les éléments à animer. Deux types de plateaux ont concrètement été utilisés (un plateau pour les animations en deux dimensions à base de dessins et d’images et un plateau en trois dimensions permettant de situer les scènes dans des décors modifiables grâce à un arrière-plan)
  • enfin, apprendre à gérer les sources de lumière [ position et intensité ], car en fonction de leur orientation et de leur puissance, la mise en scène peut s’avérer totalement différente.

Très vite, nos élèves se sont rendus compte que la production d’une animation n’avait rien de linéaire. Il fallait travailler diverses choses en même temps et il pouvait être difficile parfois de s’y retrouver. Voilà pourquoi chaque jour, un emploi du temps clairement défini avec les tâches à effectuer avait donc été établi par notre intervenant chevronné qui, au fur et à mesure des avancées rayait les tâches menées à bien. Pourtant, il fut quelque fois nécessaire de réajuster les choses, voire même de recommencer toute une animation parce que la capture des images ne fonctionnait pas vraiment, le rendu du mouvement n’étant pas suffisamment fluide.

C’est alors le moment où l’on se rend réellement compte de la difficulté et de l’exigence du travail, car filmer un court-métrage n’est pas une chose aisée. Il faut s’armer de patience (rappelons que pour créer une seconde d’animation, il faut 25 images), être inventif et pour trouver des solutions aux divers problèmes rencontrés, s’adonner aux expérimentations les plus audacieuses. Mais même si de prime abord, l’animation apparaît fastidieuse, elle révèle bien une grande richesse parce que tout est possible.

Pascaline FARESSE - Professeur d'Arts Plastiques


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